Maryam Sirous
Maryam Sirous
CANNABIS
spécialiste en psychothérapie, coaching, conseil conjugal, hypnothérapie, sophrologie, méditation dans le Val de Marne et Paris
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C'EST DÉCIDÉ,
J'ARRÊTE DE FUMER DU CANNABIS!
Ce texte est destinée aux personnes qui sont prêtes à tenter d'arrêter le cannabis.
Lisez-le attentivement !
Avec ces conseils vous pouvez arrêtez définitivement et directement le cannabis.
En cas de difficulté à répondre aux exigences suivantes, je vous accompagnerai pour que ce sevrage se passe le plus rapidement possible.
Ainsi, vous avez décidé de tenter prochainement d’arrêter le cannabis?
Je vous félicite de cette excellente décision!.
Tout ce que vous voulez savoir sur le cannabis :
QU’EST-CE-QUE LE CANNABIS ?
Le cannabis est une plante qui est consommée sous forme d’herbe (marijuana, ganja, beuh...), de résine (haschisch, shit...) ou plus rarement d’huile. Il contient plusieurs substances psychoactives dont la principale est appelée le THC (tétrahydrocannabinol). C’est le THC qui produit les effets habituels du cannabis sur le système nerveux et modifie la perception et les sensations. Le cannabis est la plupart du temps fumé, plus rarement consommé sous forme de gâteau (“space cake”) ou d’infusion.
Les scientifiques ne connaissent pas encore tout du fonctionnement du cannabis dans le cerveau. Deux récepteurs cannabinoïdes principaux ont cependant été identifiés, les récepteurs dits "CB1" et "CB2", présents dans le cerveau mais aussi dans plusieurs parties du corps. C’est en agissant sur eux que le cannabis provoque euphorie, relaxation et amplification des perceptions. Ensuite, on sait qu’ils sont naturellement liés, dans le cerveau, à une molécule, appelée anandamine, qui agit sur l’humeur, la mémoire, l’appétit, la douleur, les émotions… C’est donc en se fixant sur ces récepteurs que le THC perturbe ces fonctions.
D’autre part, le cannabis, comme presque toutes les drogues, provoque une augmentation de la quantité de dopamine, l’une des substances chimiques reliant les neurones entre eux, dans la zone du cerveau responsable du sentiment de plaisir (le bien-nommé "circuit de la récompense"). De là vient le plaisir ressentit par l’usager, mais également le risque de devenir dépendant, par la recherche répétée de ce plaisir.
• Les effets varient d’une personne à une autre, en fonction de la quantité consommée mais aussi, pour une même personne, selon le contexte de sa consommation. Les consommateurs recherchent et décrivent un état de détente, de bien-être, d’euphorie et une modification des perceptions (sensation de mieux entendre la musique...). Le consommateur a souvent les yeux rouges, la bouche sèche et peut ressentir d’intenses fringales.
• Mais les effets recherchés ne sont pas toujours obtenus, soit parce qu’on a consommé trop de produit, soit parce que la consommation va accentuer un état de mal-être ou encore parce qu’on s’est accoutumé au produit. Souvenez-vous, quand vous avez commencé à fumer, un seul joint ou un bang vous faisait planer. De combien de joints avez-vous besoin aujourd’hui ?
•Alors que les effets du cannabis peuvent s’estomper quelques heures après avoir fumé, le produit reste présent très longtemps dans l’organisme. Le THC se stocke dans les tissus graisseux, notamment le cerveau. Il peut être détecté dans les urines dans les jours et semaines qui suivent.
ON PEUT-ON ÊTRE DÉPENDANT DU CANNABIS ?
• Certains consommateurs réguliers, en raison de leurs habitudes de consommation, de leur personnalité, de leur histoire personnelle, de leur environnement, auront plus de mal que d’autres à diminuer ou arrêter leur consommation. Cette difficulté résulte souvent du fait qu’ils vont ressentir des symptômes de manque à l’arrêt de la consommation (irritabilité, anxiété, troubles du sommeil).
• On constate fréquemment que les consommateurs réguliers organisent leur vie quotidienne autour du produit (recherche, achat, planification des consommations,...) De ce fait, comme le produit est facilement à leur disposition, ils ne prennent pas conscience qu’ils ne peuvent pas s’en passer.
Dans les deux cas (signes de manque ou organisation de la vie autour du cannabis), on peut dire qu’une dépendance s’installe ou s’est installée.
ON PEUT CONSOMMER DU CANNABIS POUR DIFFÉRENTES RAISONS. POUR POUVOIR ARRÊTER, IL EST D’ABORD UTILE DE COMPRENDRE POURQUOI ON FUME.
• On peut fumer par plaisir, pour se détendre. On peut parfois progressivement oublier qu’il existe d’autres façons d’éprouver du plaisir et de se relaxer, comme écouter de la musique, se promener, lire, aller au cinéma, faire du sport, etc.
• On fume aussi pour faciliter ses relations avec les autres, être intégré à un groupe, se faire un petit délire entre copains et copines... Mais beaucoup de consommateurs réguliers trouvent, qu’avec le temps, la qualité des relations et de la vie sociale se détériore. On arrête des activités qu’on aime, on ne voit plus certains amis, les discussions tournent beaucoup autour du produit...
•On peut fumer également pour tromper l’ennui ou éviter d’affronter les problèmes. Et, là encore, une consommation régulière de cannabis conduit souvent à réduire ses activités et à masquer les problèmes.
Et voici quelques effets secondaires du cannabis :
Le cannabis influence la motivation :
Les effets du cannabis, notamment la sensation de « planer » souvent décrite par les usagers, limitent la capacité et l’intérêt à réaliser des tâches d’apprentissage ou des tâches qui demandent une certaine concentration (scolaires, professionnelles, etc.). Aussi, sous l’effet d’une consommation trop régulière de cannabis, les projets de toutes sortes peuvent apparaître plus difficiles et moins motivants. En cela, l’usage régulier de cannabis peut conduire à une réelle réduction d’un certain nombre d’activités et d’initiatives pourtant nécessaires à la vie personnelle et à l’intégration sociale.
Le cannabis diminue : la mémoire et la concentration
Les effets du cannabis modifient les sensations et les perceptions. Il est également établi qu’ils entraînent une diminution de la capacité de concentration, une baisse de la vigilance et ralentissement des réflexes. La grande variété des réactions individuelles aux effets du cannabis empêche de prévoir leur intensité ou leur manifestations précises. Néanmoins, il est évidemment déconseillé de consommer du cannabis dans les circonstances qui exigent de l’attention, de la concentration, de la vigilance, de la précision, de la mémoire.
Le cannabis diminue la capacité d'apprentissage:
Le cannabis altère la mémoire immédiate et peut donc diminuer les capacités d’apprentissage. La mémoire immédiate est celle qui permet de garder en mémoire quelque chose que l’on vient d’entendre, de voir, de percevoir. Sous l’effet du cannabis, la personne n’éprouve pas de difficulté à se souvenir des choses apprises dans le passé, mais elle peut connaître une forte diminution de sa capacité à apprendre les choses nouvelles et à s’en rappeler.
UN « BAD TRIP » EN CONSOMMANT DU CANNABIS :
L’expression « bad trip » signifie, en anglais, mauvais voyage. Elle désigne un sentiment de malaise intense et de perte de contrôle de soi pouvant se transformer en véritable traumatisme et laisser un souvenir marquant : crise de panique, angoisse, sentiment de persécution.
Des usagers, souvent peu habitués à l’usage de cannabis, appellent également « bad trip » les nausées qui surviennent parfois et qui cessent avec les vomissements.
Certains facteurs peuvent favoriser l’apparition d’un « bad trip » : mélange avec l’alcool ou d’autres drogues, première expérience du cannabis, contexte défavorable…
Témoignage : « Bonjour, après avoir fumé du cannabis il m’est arrivé quelque fois de partir en "bad trip", je deviens très anxieuse, j’ai un grand sentiment de malaise, je ne contrôle plus mes gestes ni mes paroles et j’ai l’impression d’être dans un autre monde, que je suis seule et que personne ne peut m’aider. De plus, quand je fume à nouveau, le sentiment d’anxiété me vient de plus en plus vite. Pourtant je fume très peu souvent mais la dernière fois je suis restée défoncée et bizarre pendant plus d’un jour complet. »