Maryam Sirous
Maryam Sirous
La dépression :
il faut au moins que la tristesse et le chagrin durent deux semaines pour qu'on puisse parler de dépression
la cause la plus importante de suicide est la dépression
la dépression est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes
la bipolaritarité est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes
les femmes détectent plus rapidement leurs états dépressifs que les hommes, et elles arrivent mieux à s'aider jusqu'à la fin de la guérison
il y a plus de cas parmi les jeunes que parmi les seniors
on peut même rencontrer des symptômes de dépression chez des bébés à partir de 5 mois
on a également observé que les cas de dépression ne sont pas plus fréquents à la ville qu'à la campagne, ni dans les pays développés que dans le tiers monde
dans certains pays d'Afrique il n'y a qu'un seul mot pour la colère, l’énervement, la tristesse ou le chagrin
parfois, la dépression est comme un rhume, elle peut se guérir toute seule, juste avec le temps ; dans d'autres cas, elle peut avoir des conséquences très graves si on ne s'en occupe pas
être déprimée
Des exemples :
- L’idée de retourner au travail me déprime.
- Je suis une personne déprimée.
- Je suis souvent déprimé depuis la mort de mon mari.
- Je pense que je ne me suis jamais réellement relevé du choc provoqué par ma mise à pied soudaine, il y a maintenant dix ans!
Qu'est-ce que c'est ?
La dépression est un état et non une émotion. Tel que son nom l’indique, la dépression (du latin depressio signifiant enfoncement) est un état d’affaissement. Cet état est sous-tendu essentiellement par deux émotions: la tristesse et la colère.
La colère peut prendre diverses formes: mécontentement profond, écoeurement, révolte, rage... La colère qui fait partie de la dépression est souvent difficile à détecter car elle est habituellement recouverte par la tristesse. Chez les personnes au style de personnalité dépressif, la colère est typiquement invisible. On peut la deviner à travers l’hostilité qu’elles dégagent. On peut aussi en voir les indices dans les différentes “joutes interpersonnelles” typiques: se plaindre beaucoup, jouer à l’incapable, se poser en victime...
La part de chagrin qui fait partie de l’état dépressif peut aussi se manifester sous différentes formes: découragement, nostalgie, déception, désabusement, ennui.. Comme la colère, il arrive qu’il soit peut apparent ou camouflé, transformé en fatigue ou en attitude passive.
À quoi ça sert d'être déprimé?
L’affaissement caractéristique de la dépression est dû essentiellement à deux facteurs. D’une part la privation de nourriture affective essentielle et d’autre part, la contention de la colère qui est liée à ce manque. L’état dépressif est donc révélateur d’une carence psychique et, à ce titre, il constitue une voie d’accès qu’il est important de prendre en considération. C’est en demeurant en contact avec cette expérience qu’on peut découvrir toute l’information qu’elle contient.
La “déprime” du dimanche soir, est un symptôme d’insatisfactions importantes (exemple 1), mais aussi d’une inaction face à celles-ci. L’agressivité qui devrait être au service de la satisfaction est neutralisée ou camouflée. Elle pourrait aussi être déviée, par exemple, en irritabilité, impatience... (Voir l'article Affirmatione et agressivité)
Pour certains, la déprime est en quelque sorte un “style”, une façon d’être (exemple 2). Ce sont des personnes typiquement insatisfaites qui se plaignent de leur sort mais qui ne font rien de tangible pour prendre réellement en charge leur satisfaction. Qui plus est, elles reçoivent difficilement ce qu’elles disent désirer lorsque cela leur est offert (en particulier l’amour, l’affection, la reconnaissance).
L’état dépressif, chez elles, est révélateur d’un manque affectif durable. Mais leur agressivité n’est pas au service de leurs besoins. Elle est camouflée et exprimée de façon tortueuse: hostilité, blâmes à répétition, demandes pressantes, reproches (à l’entourage ou à la société) de ne pas leur donner ce dont elles ont besoin... Elle est aussi retournée contre elles-mêmes sous forme de dépréciation et de culpabilité. Cette auto-agression renforcent nécessairement leur dépression en ajoutant à l’affaissement.
Il y a des états dépressifs qui sont inévitables. La perte d’un être cher est probablement l’exemple le plus évident de ce genre de dépression. Si la tristesse est souvent abondante et liée à la privation imposée par l’absence de l’être cher, la colère, sous forme de révolte est aussi présente. Nous n’arrivons pas toujours à consentir aux émotions agressives dans les situations de perte. Ainsi, la tristesse peut prendre toute la place et se prolonger à l’infini parce que l’agressivité n’est jamais mobilisée. Cette agressivité qu’il faudra éventuellement récupérer pour continuer à vivre, combinée au chagrin par rapport au manque, mine alors notre existence sous forme la forme d’une dépression qui se perpétue.
Des événements traumatiques, que nous n’avons pas traités comme tels, peuvent aussi générer un état dépressif. Le quatrième exemple est typique d’une expérience violente dans laquelle on ne fait pas place à toutes les émotions survenues. Dans ce genre d’agression, la plupart des gens consentent à vivre leur peine. Mais si la colère, la révolte ou la rage ne sont pas, elles aussi, vécues et exprimées à fond, une vague tristesse s’installe, accompagnée d’une baisse générale de motivation devant la vie: c’est la dépression. Cette dernière n’est pas toujours apparente, car nous tentons de la combattre dans l’action. Mais le coeur n’est pas là. C’est souvent plusieurs années plus tard que nous sommes forcés de porter attention à nos sentiments dépressifs, parfois parce que nous ne sommes plus capables de “continuer à fonctionner”. Mais avec tout ce retard, il est souvent difficile de retrouver la vraie source de la dépression!
Les symptômes de dépression chez les adultes entre 20 et 60 ans:
Pour qu'on puisse parler de dépression, il faut qu'au moins la moitié des symptômes suivants dure plus de 2 semaines.
Il faut aussi faire attention, car certains de ces signes peuvent apparaître chez les consommateurs de drogues et de certains médicaments.
Et si nous constatons sept symptômes parmi cette liste pendant deux ans, nous avons affaire à un type léger, mais chronique, de dépression.
1- Baisse d'énergie et incapacité à faire les choses
2- Baisse d’appétit et perte de poids (dans certains cas, au contraire, il y a prise de poids en raison de comportements boulimiques ).
3- Insomnies et cauchemars avec un sommeil léger, de sorte que l'individu se souvient très souvent de ses rêves
4- Tristesse et chagrin profonds et lourds.
5- Manque d'envie de participer aux activités quotidiennes (voir les amis, prendre sa douche, faire des courses, travailler, étudier...)
7- Tendance au désespoir, au pessimisme, à la rancune et à l'envie
8- Baisse de régime intellectuel, tendance à ne pas mener ses raisonnements jusqu'au bout
9- Pensées négatives
10- Perte de concentration
11- Problèmes d'apprentissage
12- Doutes et difficultés à prendre des décisions
13- Manque d'envie de communiquer (parole monotone et sourde)
14- Baisse de libido
15- Consommation excessive de tabac et d’alcool
16- Envies suicidaires
17- Mauvaise conscience, autocritique et regrets.
18- Tendance à l'auto-dépréciation
19- Négligence sur le plan de l'hygiène, de la santé, de l'alimentation
20- Inquiétudes sur son avenir, sur l'avenir de ses proches.
21- Douleurs physiques : céphalées, asthme, eczéma, problèmes digestifs
22- Fatigues et courbatures.
23- Crises de larmes.
24- Tendance à bouder et à adresser des attentes irréelles à autrui
25- Insatisfaction permanente
26- Comportements de rage, d'agressivivté, d'énervement.
27- Besoin de s'isoler et d'éviter les contacts.
28- Insensibilité apparente à la mort d'autrui
29- Hallucinations, pensées irréelles.
30- Réponse positive aux antidépresseurs
Changer votre état d’esprit
- Évitez les pensées négatives.
Chaque fois que vous avez une pensée négative, prenez la décision consciente de l’arrêter. Remplacez chaque pensée négative par une pensée positive.
- Complimentez-vous. Faites une liste de vos dix atouts physiques préférés et de vos 10 qualités mentales préférées. Disposez cette liste quelque part où vous pourrez la voir chaque jour et relisez-la à voix haute lorsque cela est nécessaire.
Acceptez les compliments des autres en les considérant comme vrais.
- Ne vous limitez pas.
Tout ce que vous pensez être trop difficile, faites-le. La première chose à faire pourrait être de surmonter votre dépression. Avancez étape après étape vers un objectif que vous pensiez impossible, vous finirez bien par y arriver.
- soyez positive.
Dans chaque expérience cherchez le positive.
- Sortez. Il a été prouvé que la lumière du soleil aide à réduire la dépression, le soleil vous aidera alors à surmonter la vôtre. Passez 30 minutes par jour au soleil (sans lunettes de soleil) et absorbez toute la vitamine D qu’il a à vous offrir.
L’exposition à la lumière du soleil peut aider votre corps à réguler son rythme circadien, qui contrôle lorsque vous êtes éveillé et endormi. Vous exposer au soleil pourra alors vous aider à vous sentir plus alerte pendant la journée et plus fatigué le soir, vous aurez ainsi davantage d’énergie lorsque vous en avez besoin.
- Faites du sport régulièrement. Ce n’est pas un mythe, le sport permet à votre corps de produire des endorphines, qui amélioreront grandement votre humeur. Essayez d’accélérer votre rythme cardiaque jusqu’à 120-160 battements par minute pendant environ 30 minutes par jour afin que votre niveau d’endorphines soit suffisamment élevé.
- Mangez sain. En vous nourrissant mal, vous vous sentirez léthargique, ce qui pourrait aggraver votre dépression. Mangez alors des aliments sains réputés pouvoir combattre la dépression.
Les acides Oméga 3 réduisent les symptômes de la dépression. Mangez alors des aliments riches en Oméga 3, 2 ou 3 fois par semaine. Ces aliments incluent le saumon, les sardines, la truite de lac, et le thon, ainsi que les noix, les graines de lin, et l’huile d’olive.
- Régularisez votre cycle de sommeil. Vous avez peut-être l’habitude de vous coucher à 1 heure du matin et de vous réveiller à 11 heures, mais un cycle de sommeil inadapté et irrégulier pourrait contribuer à votre dépression. Le meilleur moment pour se coucher est lorsque la nuit est complètement tombée, car c’est à ce moment-là que votre corps commence à produire de la mélatonine (une hormone naturelle qui génère le sommeil).
Essayez de vous endormir à la même heure chaque nuit, après que la nuit soit tombée mais pas si tard que vous passeriez plus de temps à dormir lorsqu’il fait jour que lorsqu’il fait nuit. Essayez alors de vous coucher vers 10 heures du soir.
Réveillez-vous tous les matins à la même heure afin que votre corps s’habitue à votre rythme de sommeil.
- Évitez les drogues et l’alcool. Ces substances ont de nombreux effets négatifs sur la santé et devraient être évités à tout prix. Ceci est particulièrement vrai en cas de dépression.
- Prenez le temps de fréquenter des gens positifs. Déterminez quels sont les gens (amis, membres de votre famille, ou collègues) qui ont un impact positif sur votre fonctionnement au quotidien. Sont-ils encourageants ? Appréciez-vous leur compagnie ? Pouvez-vous sortir avec eux et faire des choses ensemble ? Ce genre de gens sont ceux avec qui vous devriez passer du temps.
Prévoyez de sortir régulièrement (une ou deux fois par semaine) avec un ami qui vous soutien.
Évitez de fréquenter des gens qui sont sources d’anxiété ou qui ne vous soutiennent pas dans votre lutte contre la dépression.
- Prenez soin d’un être vivant. Des études ont démontré que les gens qui prennent soin d’un être vivant (un animal ou une plante) sorte de la dépression bien plus vite que les autres. Commencez un petit jardin, achetez une jolie plante en pot, ou un poisson rouge ne demandant que peu de soins et prenez-en soin.
Si vous aviez songé à acheter un animal avant de tomber dans la dépression, ce pourrait cependant être le bon moment de sauter le pas.
Faites du bénévolat dans une ferme ou empruntez l’animal de compagnie d’un ami afin d’être en contact avec des animaux sans vous engager à en posséder un. Passez quelques heures chaque semaine avec un animal de votre choix afin de réduire votre anxiété et votre dépression.
- Reprenez une ancienne activité. Le manque de désir de faire des choses que vous appréciez est un symptôme commun de la dépression. Au lieu de continuer à éviter ces activités, prenez l’initiative de les pratiquer à nouveau ! Si vous adoriez lire, faire de la randonnée, jouer au foot, pratiquez ces activités à nouveau de façon régulière.
- Faites du bénévolat. Recherchez une organisation locale qui aurait besoin de bénévoles et offrez-lui votre temps.
Faites d’une pierre deux coups et faites du bénévolat dans un centre qui vous offrira d’autres bienfaits thérapeutiques.
Commencez doucement. Commencez par une heure ou deux de bénévolat par semaine, et si cela vous plait, impliquez-vous peu à peu davantage dans ces activités.
- Détendez-vous. Un des facteurs principaux de la dépression est l’anxiété. Travaillez alors à limiter votre anxiété au quotidien. Respiration profonds, relaxation, sophrologie,...
- Devenez tactile. Le contact physique, comme les câlins et le sexe, permettent au cerveau de produire des hormones favorisant le bonheur et réduisant l’anxiété. Alors câlinez votre partenaire et devenez tactile afin de sortir plus facilement de votre dépression !
-faites une thérapie régulière.
- Ne restez pas au lit toute la journée, cela ne fera qu’empirer votre dépression.
Si vous avez la moitié de ces symptômes ou si vous avez déjà senti que quelque chose ne va pas dans votre vie, sans que vous sachiez dire ce que c'est ?
Appelez-moi. Par le simple fait de mettre en place un rendez-vous, vous vous prouvez à vous-même qu'il est possible de recevoir de l'aide et d'entreprendre une action positive qui vous apportera un soulagement.
Je vous invite à me téléphoner
Maryam Sirous :Thérapie cognitive-comportementale, Hypnose, PNL, sophrologie
01 48 87 28 33
06 33 76 81 39
ou écrivez-moi pour organiser une consultation.
Pour un contact e-mail, n'oubliez pas d'indiquer "thérapie" dans le champ sujet. Merci.
Membre
•Membre titulaire et certifié"Psy en Mouvement"
•Membre individuel de FF2P
•Membre co-fondateur de l' "Association Européenne de Coaching"
•Membre du "Syndicat national des preticiens en psychothérapie"
•Membre certifié de l'Association Française de la Nouvelle Hypnose
•Membre de la fédération mondiale de Sophrologie Caycedienne
•association «Institut Français de Hypnose Ericksonienne»
• association «choisir-son-psy»
• association «psychologie magazine»
• association l’annuaire Transe-Hypnose
DÉPRESSION
spécialiste en Psychothérapie, Coaching, Conseil conjugal, Hypnothérapie, PNL, sophrologie dans le Val de Marne et Paris.
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