Maryam Sirous
Maryam Sirous
spécialiste en psychothérapie, coaching, conseil conjugal, hypnothérapie, sophrologie dans le Val de Marne et Paris.
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Techniques
de Psychothérapie
Thérapie cognitive-comportementale
La thérapie cognitive est une approche très efficace pour le traitement psychologique. Cette méthode a été développée dans les années 1970 par Aaron T. Beck. Initialement nourri par la tradition psychanalytique, Beck se sentit de plus en plus frustré par les progrès très lents de ses patients. Il s'efforça de développer une approche thérapeutique plus directe et efficace, désormais connue sous le nom de « thérapie cognitive » (ou « thérapie cognitive-comportementale » ou TCC).
La thérapie cognitive est essentiellement une méthode qui aide le patient à identifier et à corriger des erreurs spécifiques liées à ses idées ou ses croyances. Ces idées erronées influencent aussi la personne au niveau comportemental, l'incitant à faire des choix inadaptés. En traitant une personne qui éprouve des difficultés psychologiques, nous constatons que le point d'intervention le plus efficace se situe au niveau de ses pensées, et que si des modifications sont apportées sur ce plan (pensées automatiques, hypothèses et croyances de base), les changements dans les émotions et le comportement suivront. Par ailleurs, les techniques et les stratégies comportementales sont mises en œuvre pour améliorer les résultats du traitement (gestion de la colère, relaxation, affirmation de soi). La durée du traitement est généralement brève, et les patients éprouvent habituellement un soulagement rapide et des progrès durables.
Offrant un modèle simple et élégant, la thérapie cognitive est apparue dans les études de résultats menées ces dernières décennies comme le type de traitement psychologique le plus puissant et le plus efficace. En raison de la disponibilité de la littérature et de la formation des professionnels de la TCC, la thérapie cognitive jouit actuellement d'une grande popularité, et se trouve pratiquée par de nombreux professionnels qualifiés à travers le monde.
Un phénomène naturel
Combien de fois vous est-il arrivé en roulant de vous rendre compte que depuis quelques kilomètres vous conduisiez de façon machinale ? Au volant, vous n'avez pas commis d'erreur et pourtant votre attention était ailleurs. En langage courant, vous étiez dans la lune. En réalité, vous avez vécu ce qu'on appelle une transe hypnotique.
L'hypnose est un phénomène parfaitement naturel que chacun expérimente plusieurs fois par jour. Pour cela il suffit par exemple d'être pris dans une activité mécanique et répétitive et de laisser son esprit vagabonder. En clair, en cessant de nous concentrer sur tout ce qui nous entoure et en nous focalisant sur un point ou une sensation précise, nous glissons progressivement vers nos perceptions intérieures. La réalité extérieure ne disparaît pas complètement, en voiture nous sommes par exemple capables de freiner lorsque la voiture devant nous ralentit, mais l'essentiel de notre attention est centré ailleurs.
Histoire de l'hypnose
Un monde de perception
Les hypnothérapeutes définissent la transe comme un état de conscience modifiée. Dans cet état, une attention particulière se porte sur les perceptions que nous éprouvons. Des sensations comme la vitesse, l'équilibre, la peur ou le toucher deviennent des objets presque concrets. Des objets sur lesquels nous avons prise et que nous pouvons modifier.
Et si l'on peut modifier ses propres perceptions, on peut aussi les changer.
La première application de l'hypnose a probablement concerné le traitement de la douleur. Alors que les médecins ne disposaient encore d'aucun antalgiques, diverses pratiques, que l'on définirait aujourd'hui comme de l'hypnose, avaient court, en particulier parmi les chirurgiens. C'est d'ailleurs un chirurgien anglais, James Braid qui, en 1843, inventa le nom d'hypnose (Hypnos : dieu du sommeil, dans la mythologie grecque).
L'autre domaine d'application concernait la psychiatrie naissante.
La science n'avait pas encore établi de typologie des maladies mentales et nombreux étaient ceux qui pensaient que toutes les maladies n'étaient le reflet que d'un même mal-être. A la fin du 19ème, alors que l'on commençait à explorer ce nouveau territoire médical, la mode était aux démonstrations spectaculaires devant de grands auditoires. C'est ce que faisait notamment Albert Charcot à la Salpêtrière, l'un des plus grands hôpitaux psychiatriques de l'époque. Régulièrement, Charcot s'y livrait à des démonstrations publiques sur des patientes diagnostiquées comme hystériques. A tort, il en déduisit que l'hypnose était le symptôme de cette maladie.
A la même époque, une autre école de pensée s'opposait aux théories de Charcot. Menée par Hyppolite Bernheim, l'école de Nancy considérait que la transe était un état naturel, accessible à chacun et dans lequel la souffrance du patient pouvait être soulagée par les injonctions du thérapeute. Cette approche est à l'origine de l'hypno thérapie actuelle.
Parmi les élèves de Charcot et de Bernheim se trouvait un certain Sigmund Freud. Au début de sa carrière, Freud s'essayera donc à l'hypnose mais, constatant que les symptômes guéris par ce moyen réapparaissent sous d'autres formes, il abandonna la technique. Les conflits entre les psychanalystes et l'hypnose n'ont jamais cessé depuis.
Mais malgré son emploi fréquent, l'hypnose échappait à toute tentative d'explication scientifique et peinait à se défaire d'une aura de mystère. Si bien qu'au tournant du siècle, l'arrivée des premiers anesthésiques et le développement de la psychanalyse la firent rapidement disparaître des cabinets médicaux.
Un retour clandestin
Disparue du champ médical, l'hypnose continua de faire l'objet d'expérimentation en laboratoire, notamment en Russie, sous l'égide de Pavlov. Mais elle ne réapparu dans les pratiques de soin qu'à partir des années 50, aux États-Unis.
En psychiatrie, la technique a été redécouverte par Milton Erickson, dans le sillage des travaux de l'école de Palo Alto. Celui-ci développa une approche centrée sur la communication entre le thérapeute et le patient en état d'hypnose. Il est considéré comme le père fondateur de la pratique moderne.
D'autre part, avec les premiers conflits de la guerre froide, les Américains furent confrontés au retour des blessés de Corée, puis du Vietnam. En réponse à la complexité de leurs souffrances, naquirent les premières cliniques de la douleur. Et dans ce domaine, l'hypnose fit rapidement preuve de son utilité.
La transe en imagerie
Pour le spectateur, assister à une séance d'hypnose est d'un ennui mortel. Alors que le thérapeute égrène d'une voix lente et monotone des injonctions aussi palpitantes que « votre bras est lourd, lourd », le patient quant à lui semble plongé dans une profonde léthargie.
Pourtant, depuis peu, les progrès de l'imagerie médicale permettent de confirmer ce que les patients affirmaient depuis longtemps : durant une séance d'hypnose, le cerveau est en pleine activité.
Grâce aux données fournies par l'IRM fonctionnel, plusieurs équipes de chercheurs, dont celle de Patrick Vuilleumier à Genève, commencent à dévoiler peu à peu certaines parties du mystère.
L'expérience consiste à induire chez des volontaires sous hypnose, la paralysie d'un bras. Ensuite, on leur demande de cliquer avec la main droite, chaque fois qu'une main droite apparaît en vert sur un écran placé devant eux. L'exercice est le même pour l'autre main, mais sans surprise, en hypnose, cette main ne réagit pas. Plus tard, la même tâche est demandée au sujet mais, cette fois, il n'est pas sous hypnose. Ne reste plus qu'à comparer quelles zones du cerveau étaient activées dans chacune des situations.
Les premiers résultats confirment bel et bien la réalité de l'hypnose : chez les sujets en état d'hypnose des zones spécifiques sont activées. Une activité que l'on ne retrouve pas chez les sujets en état de veille. La transe correspondrait à un état cérébral différent de la veille ou du sommeil.
Par ailleurs, l'intensité de l'activité cérébrale mesurée chez les patients indiquerait un état d'hyper contrôle. Cela confirmerait le fait que sous hypnose, le cerveau ne perdrait pas le contrôle du corps, bien au contraire. Sous hypnose, le cerveau serait donc capable de rendre bien réelles, des perceptions crées par son imagination.
Hypnothérapie
A priori, il est difficile d'hypnotiser quelqu'un contre son gré. En revanche, en acceptant la transe, le patient devient réceptif aux suggestions de la personne qui l'accompagne. Comme si durant l'hypnose, la parole du thérapeute avait un effet direct sur ce que le corps ressent.
Ainsi, le thérapeute peut induire le dégoût de la cigarette chez un fumeur, traiter une angoisse ou encore, atténuer une douleur.
Au centre hospitalier universitaire de Liège par exemple, l'hypnose est employée depuis une dizaine d'années lors d'interventions chirurgicales. Le patient ne bénéficie que d'une légère anesthésie locale et demeure parfaitement conscient durant toute la durée de l'opération. L'anesthésiste délaisse ses drogues habituelles pour induire, par la parole, des messages apaisants.
Un autre domaine d'application concerne les phobies. Sous hypnose, il devient possible de «simuler» la situation génératrice d'angoisse et d'apprendre à l'apprivoiser.
Bref, le champ d'application paraît immense, et le succès croissant de l'hypnose révèle peu à peu les ressources étonnantes dont chacun d'entre nous dispose pour accéder à la guérison, comme le résume le Dr Bonvin :
«Ce qui m'a bien d'avantage surpris que l'efficacité de l'hypnose, c'était de pouvoir découvrir par l'hypnose l'efficacité et les possibilités des ressources que chacun de nous a. Au fond ce n'était pas tant la technique de l'hypnose, l'hypnose m'a permis d'accéder, dans le fond, dans la relation, aux ressources du patient, pas dans le sens que c'est moi qui les trouvais, mais je pouvais accompagner beaucoup mieux le patient dans ces ressources-là, et c'était plus ça l'enchantement, pas tant l'hypnose, mais de savoir ce que nous pouvons tous faire, dans des situations qui nous paraissent impossible.»
Hypnose
Sophrologie
LA Programmation Neuro-Linguistique
La PNL est une méthode visant à optimiser les rapports avec les autres et avec soi-même par l’analyse de nos structures de pensée et de comportement. Il faut savoir comment fonctionnent notre perception sensorielle, notre système nerveux, notre langage, pour parvenir à se changer soi-même — c’est-à-dire apprendre — et les autres — c’est-à-dire les « influencer » —, de manière à atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.
Ce projet s’articule autour de quelques notions centrales.
L’apprentissage : tous les objectifs que nous poursuivons, toutes les difficultés que nous rencontrons, nous obligent à nous adapter à un environnement nouveau, et ainsi à inventer de nouvelles manières d’être. « Toute vie est résolution de problèmes », dit le philosophe Karl Popper. La PNL est aussi une méthode d’invention des solutions : elle s’est intéressée aux comportements particulièrement performants dans les domaines les plus divers, pour en tirer des modèles susceptibles d’être appris par d’autres sujets. Ainsi s’est constituée une méthode d’apprentissage qui débouche sur une véritable « pédagogie de l’excellence ».
Le changement : la volonté de réussir suppose une disposition au changement. Le sujet doit apprendre à rapporter constamment les moyens mis en œuvre aux résultats obtenus, et accepter tous les changements qui se révèleraient nécessaires pour sortir de la spirale de l’échec ou de l’insatisfaction. Il ne sert à rien de se cramponner à une identité fantasmatique, à un moi intangible ou à des modèles inopérants : il vaut mieux redéfinir ses objectifs en fonction des ressources et des possibilités réelles.
Le modèle : En effet nous fonctionnons tous en fonction de certains modèles déterminés par notre constitution, nos origines, notre éducation, nos options personnelles, mais qui ne sont pas les seules possibles. Prendre conscience de la partialité de nos modèles, c’est comprendre qu’il existe d’autres modèles, donc d’autres points de vue possibles. C’est dans cette immense réserve d’attitudes qu’il nous faut puiser pour adapter notre stratégie à une situation nouvelle, c’est aussi elle qui nous permet de nous « mettre à la place des autres » pour mieux les comprendre, et donc améliorer nos rapports avec eux.
P.N.L : Programmation-Neuro-linguistique
La programmation neuro-linguistique (PNL) est un ensemble de modèles et de techniques de développement personnel originaires des États-Unis et destinées à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement. Elle peut être employée dans des cadres personnels, ou d’entreprises.
Le terme a été inventé par John Grinder et Richard Bandler dans les années 1970 et s’inspire du travail d’autres psychothérapeutes, dont Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Perls.
Fondée sur les travaux de John Grinder et de Richard Bandler, la PNL est issue de la pratique de trois thérapeutes :
Milton Erickson (Fondateur de l’hypnose ericksonnienne) ;
Fritz Perls (Fondateur de la Gestalt therapy) ;
Virginia Satir (Fondatrice de la thérapie familiale).
Son étude a débuté dans les années 1970 aux États-Unis, dans le cadre de leurs études de psychologie à l’université de Santa Cruz (Californie) où John Grinder enseignait la linguistique.
Avant de s’intéresser à la formulation des pratiques de la PNL :
John Grinder était linguiste disciple de Noam Chomsky ;
Richard Bandler était informaticien et mathématicien avec une spécialisation en intelligence artificielle. Lorsqu’il rencontre Grinder, il valide une 4e année en psychologie au Kresge College de l’Université de Santa Cruz.
Aujourd’hui, on peut dire que la PNL est dans la continuité du travail de recherche de l’École de Palo Alto (constituée souvent de façon invisible autour de Gregory Bateson, des travaux du Mental Research Institute, de l’Institut Esalen).
Programmation : Le mot programme fait référence à l’ensemble de nos automatismes, qu’il s’agisse d’automatismes cognitifs, émotionnels ou comportementaux.
Neuro : Le mot neuro fait référence aux neurones, à notre système nerveux central et notre système nerveux périphérique qui établissent des corrélations, utiles ou nuisibles, entre nos percepts.
Linguistique : Le langage nous permet de communiquer et de structurer notre pensée; il véhicule notre culture.
Selon la PNL, ce que quelqu’un fait, une autre personne peut le faire (présupposé de la PNL).
Ses créateurs se positionnent ainsi :
« Nous ne sommes pas des psychologues, nous ne sommes pas non plus des théologiens ou des théoriciens. Nous n’avons pas d’idée à propos de la nature « réelle » des choses, et cela ne nous intéresse pas particulièrement ».
Son rôle :
« Observer » des compétences et les approprier ;
les « décoder » ;
les « expérimenter » pour créer :
des modèles efficients.
Ces « modèles » constituent ensuite une base aidant à une démarche de progression épanouissante.
Les modèles visent à faciliter :
une connaissance de soi ;
un accès aux ressources présentes et déjà acquises par la personne ;
la création de nouvelles ressources ;
la transposition d’une ressource d’un contexte (personnel par exemple) à un autre (professionnel par exemple).
La dynamique s’articule :
à partir d’un « état présent » ;
allez vers un « état désiré » ;
en utilisant les « ressources » passées, présentes, et à venir (imagination) de la personne :
en utilisant des techniques héritées des thérapeutes américains (notamment Milton Erickson)
Robert Dilts a été modélisé le 14 mars 2005 à Montréal, par Olivier CORCHIA, sur sa qualité d’être dans la relation. Cette modélisation a permis à son auteur de proposer quatre nouveaux présupposés à la PNL de troisième génération : – « Toute personne peut rejoindre le territoire ». – « L’identité d’une personne est belle et paradoxale ». – « Être en relation profonde, avec moi et avec la personne, permet de voir et de promouvoir la beauté de cette personne ». – « Le corps et le mental sont reliés à un champ plus large ». Au-delà du processus et du contenu, les rituels de changement offert par la PNL de 3e génération, s’intéressent aux contenants et aux champs présents dans l’expérience.
On estime qu’une thérapie ne doit pas durer plus de six mois, au-delà de cette durée le praticien PNL se devant d’essayer autre chose ou d’orienter le patient vers un autre professionnel plus adapté, voire vers un psychiatre en cas de problèmes lourds et résistants, de préférence en essayant d’organiser un passage de relais des informations.
Les présuppositions de la PNL
La PNL repose sur un certain nombre de présuppositions qui fondent et expliquent la méthode d’analyse et de modélisation. Les outils, modèles ainsi que l’éthique sous-tendant la PNL en découlent. En philosophie, une présupposition se distingue radicalement d’un dogme.
Ces présuppositions ont été progressivement formulées et affinées lors des travaux de développement de la PNL. Elles résultent d’un processus de choix pragmatique et représentent un cadre méthodologique ainsi qu’une aide pour sa pratique quotidienne.
Les présuppositions de la PNL se répartissent en deux grandes catégories. La première catégorie est inspirée de la sémantique générale, la deuxième est inspirée de la cybernétique.
La carte n’est pas le territoire
Il existe une différence irréductible entre une présumée réalité et l’expérience par un organisme de cette réalité (reprenant l’idée de Platon, Korzybski comparait ce rapport entre celui d’un objet et sa projection).
Chaque personne possède sa propre carte du monde – dont l’élaboration est déterminée par sa morphogenèse et son histoire personnelle.
Aucun modèle du monde n’est plus « vrai » ou « réel » qu’un autre.
Plus que par le territoire ou la « réalité », les choix d’un individu sont limités par ses modèles du monde et les réponses possibles qu’il en connaît2
Des modèles donnant accès à davantage de choix, ou à des choix plus riches, peuvent se révéler fructueux.
Chacun bâtit son modèle du monde au travers de son système nerveux.
Les cartes du monde sont similaires à des agencements de petits programmes neuro-linguistiques.
Beaucoup de comportements résultent de séquences et de combinaisons de patterns ou schémas neurologiques.
Si le pattern est présent alors le comportement est présent; si le pattern est absent, alors le comportement est absent3
Une personne ne peut pas ne pas répondre à ses propres processus internes.
Des patterns neurologiques consistent en des entrées de perceptions sensorielles et sont stockées au travers de nos systèmes de représentations (VAKO = Visuel, Auditif, kinesthésique et Olfactif)4.
Les représentations générées par des sources externes (mémoires) et celles générées par des sources internes (imagination) partagent la même neurologie et ont donc le même impact comportemental.
La connaissance, le sens, les pensées, etc. sont le résultat de computations internes qui consistent en chevauchements (synesthésies), corrélations (équivalences comportementales) et connections (associations) entre des systèmes de représentations.
Le changement et la communication sont le résultat d’altérations ou d’accès à ces connections, corrélations ou chevauchements.
L’esprit et le corps forment un système cybernétique
Pour chaque pattern neurologique, il existe une manifestation comportementale co-occurrente et vice-versa.
Nous ajustons la valeur du signal de l’information dans nos systèmes de représentation aux travers d’altérations comportementales ou d’accès oculaires.
Les programmes neurologiques fonctionnent sous forme de boucles de feed-back (TOTE) plutôt que sous forme d’arcs reflex linéaires de stimulus-réponses.
Le comportement est plus orienté objectif (téléologique) plutôt que déterminé par le stimulus (déterministe).
Un pattern d’association (ancres) peut être établi par une seule expérience par contraste avec une répétition linéaire.
Il existe une interaction « neuro-linguistique » profonde entre le langage et nos modèles neurologiques du monde.
Le langage est un Méta-modèle de nos modèles du monde.
Le langage est un moyen de coder et de séquencer ces représentations sensorielles; il est donc une expérience secondaire (structure de surface) – un pas en deçà de notre expérience primaire (structure profonde).
La plus grande qualité d’information que nous pouvons obtenir d’une autre personne est comportementale plutôt que verbale.
Le langage est un système de représentation qui est produit par la même neurologie qui produit nos systèmes de représentations sensoriels. De ce fait, les mêmes principes de structure se retrouvent dans le langage tout comme dans les systèmes de représentations.
Les capacités individuelles sont fonction du développement et du séquençage des systèmes de représentation.
Certains systèmes de représentations sont plus appropriés ou utiles que d’autres pour certaines fonctions.
Les gens ont tendance à développer et valoriser certains systèmes de représentations pour certaines fonctions.
La quantité de compétences, ressources et capacités que nous avons est directement proportionnelle au degré de développement de nos systèmes sensoriels.
Comme les êtres humains partagent les mêmes systèmes de représentations de base il est possible pour tout être humain d’organiser et d’accéder à ses représentations de façon à recréer ou approcher tout phénomène humain. Il est donc possible de modéliser et de transférer toute compétence humaine d’une personne à une autre.
Les gens possèdent déjà toutes les ressources nécessaires (au moins potentiellement) pour agir efficacement. Le changement vient de la libération et du déclenchement des ressources appropriées (ou de l’activation de la ressource potentielle) pour un contexte particulier en enrichissant le modèle du monde individuel.
La santé mentale est fonction de la capacité à accéder à toutes les capacités représentationnelles de telle sorte que la personne puisse répondre adéquatement à une variété de contextes et d’environnements.
La conscience est un phénomène limité.
Les individus peuvent être conscient de sept plus ou moins deux « éléments » d’information à chaque instant.
Le type d’élément va déterminer comment une expérience est ponctuée.
Congruence de codage.
Plus les relations entre les éléments de la carte reproduisent les relations de l’objet cartographié, plus la carte sera efficace et écologique. (Par exemple si des relations linéaires sont utilisées pour représenter quelque chose qui présente des relations systémiques, le modèle sera peu efficace et peu écologique).
Les interactions biologiques sont systémiques (cybernétiques) plutôt que linéaires.
Les interactions humaines forment des systèmes cybernétiques
Les interactions humaines ne sont pas fonction de chaînes linéaires de stimulus-réponse mais de boucles systémiques de feedback.
On ne peut pas ne pas communiquer.
Aucune réponse, expérience ou comportement n’a de sens en dehors du contexte dans lequel il a émergé et dans le contexte de la réponse qu’il déclenche.
Tout comportement, expérience ou réponse peut agir comme ressource ou limitation en fonction de la séquence, ponctuation ou contextualisation.
Il n’y a pas d’erreurs, mais des objectifs; il n’y a pas d’échec, mais du feedback.
Les systèmes cybernétiques sont orientés vers l’adaptation.
Le but de tout comportement est adaptatif (possède une intention positive) – ou fut adaptatif dans le contexte où il fut établi à l’origine.
Les systèmes cybernétiques sont organisés en différents niveaux logiques de structure
Les règles de changement et de renforcement d’un niveau ne seront pas semblables à celles d’un autre niveau. Ce qui est positif à un niveau peut être négatif à un autre niveau.
Il est important de trier les différents niveaux des interactions, Il est utile de séparer les comportements de l’identité – de séparer l’intention positive, fonction, croyance, etc. qui génère le comportement du comportement lui-même.
Le changement le plus écologique provient du fait de répondre à l’intention du comportement et non à l’expression du comportement lui-même.
Tout changement de comportement doit préserver les sous-produits positifs de l’état présent.
Les gens font le meilleur choix qui leur est possible tenant compte des possibilités et capacités qu’ils perçoivent comme leur étant disponible à partir de leur modèle du monde.
Tout comportement aussi brutal, fou ou bizarre qu’il puisse sembler, est le meilleur choix pour cette personne à ce moment étant donné son modèle du monde. Si on lui fournit de meilleurs choix (dans le contexte de son modèle du monde) la personne le choisira automatiquement.
Le sens de la communication est donné par la réponse qu’elle déclenche, quelle que soit l’intention du communicateur.
Loi de la variété requise : La part du système qui présente le plus de flexibilité sera l’élément catalyseur ou contrôleur du système.
Dès qu’il existe des comportements que vous ne pouvez pas générer, il existe des réponses et donc des objectifs que vous ne pouvez pas produire.
Si ce que vous faites ne déclenche pas la réponse que vous recherchez, alors continuez à varier vos actions jusqu’à déclencher la réponse désirée.
Les comportements efficaces sont organisés en TOTE (Test-Operation-Test-Exit)
Les comportements ont un objectif futur fixe.
Ils ont les évidences sensorielles nécessaires pour déterminer de manière efficace la progression vers l’objectif.
ils ont un ensemble de moyens variables pour aller vers l’objectif et la flexibilité comportementale pour implanter ces choix.
Dans le cadre de la communication
Notre relation avec le monde extérieur passe nécessairement par au moins l’un de nos cinq sens. Au fil du temps chacun d’entre nous favorise un ou deux des cinq sens. Nous avons tous un mode de communication spécifique et notre expression reflète cet état de fait.
La PNL replace les cinq sens en canaux de communication. C’est ce que rappelle le sigle V.A.K.O.G.
V : visuel
A : auditif
K : kinesthésique
O : olfactif
G : gustative
Le kinesthésique fait référence au toucher mais aussi à tout le ressenti que l’on peut avoir par le corps. Dans ce sens l’olfactif et le goût sont souvent abordés comme du kinestésique même si les vocabulaires spécifiques peuvent être très différents (ce sont nos sens qui nous mettent en relation avec notre environnement).
Visuel
Est qualifié de « visuel » quelqu’un qui privilégie le sens de la vue pour organiser son expérience et pour communiquer. Il retrouve ses souvenirs par l’impression visuelle qu’il en a et il s’exprime avec un vocabulaire lié à la vision. (Par exemple : « J’imagine que… » ou encore « Je vois bien que… » et enfin « c’est clair »)
Auditif
Quelqu’un qualifié d’« auditif » privilégie les perceptions auditives pour organiser et accéder à son expérience. Quelqu’un qui privilégie le canal auditif associera volontiers un numéro de téléphone à une rengaine par exemple. Il emploie un vocabulaire de registre auditif. (Par exemple : « J’entends bien… » ou encore « Ce que vous me dites fait écho à… »)
Kinesthésique et aussi Olfactif, Gustatif
Les « kinesthésiques » sont ceux qui d’une façon générale utilisent leur ressenti physique (mouvements, postures, équilibres) pour organiser leur expérience et y accéder.
Le vocabulaire privilégié alors fait référence à ces domaines : « Garder les pieds sur terre… », « Je me prends la tête… » ou « Cet exemple est frappant ! » et encore « C’est tout bon ! » ou « il n’est pas en odeur de sainteté ».
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