Maryam Sirous

 

spécialiste en psychothérapie, coaching, conseil conjugal, hypnothérapie, sophrologie dans le Val de Marne et Paris.

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Ce texte est destinée aux personnes qui sont prêtes à tenter d’arrêter boire de l'alcool. 
Lisez-le attentivement !
Avec ces conseils vous pouvez arrêtez définitivement et directement  l'alcool.
En cas de difficulté à répondre aux exigences suivantes, je vous accompagnerai pour que ce sevrage se passe le plus rapidement et le plus facilement possible.

Ainsi, vous avez décidé de tenter prochainement d’arrêter de boire de l'alcool?

Je vous félicite de cette excellente décision!.
L'alcool est un médicament dont l'alcoolique ne peut plus se passer et pour casser le cycle il faut le remplacer par quelque chose que seule la thérapie peut identifier

Je vous propose des soins pour vous aider à soulager au mieux ce qui entrave votre santé.
Je travaille en cabinet, à domicile ou à distance ainsi quel que soit votre lieu de résidence vous pouvez avoir accès à mes soins. La distance n’est pas un empêchement à la réussite du traitement.

Je vous aides à faire un ensemble de travail nécessaire pour vous libérer définitivement de l'alcool. 
ce travail concerne avant tout d'avoir ;
- un nouveau point de vue sur l’alcool : l’alcool n’est pas utile, ni pour gérer le stress, ni pour quoi que ce soit
- un nouveau point de vue sur la dépendance : la dépendance est psychologique avant tout, je dois donc modifier quelque chose « en moi » si je veux arrêter de boire.
- un nouveau point de vue sur soi-même : vaincre l’alcool, c’est gagner en autonomie, en liberté, en confiance en soi, estime de soi, en connaissance de soi, et en contrôle sur sa vie.
 - un travail sur les bénéfices secondaires de l’alcool
- un travail sur le deuil de l’alcool
- un travail sur l’identité
 - un conditionnement pour réussir à dire « non » à l’alcool
- un travail sur le dégoût de l’alcool si nécessaire, mais ce ne sera pas l’élément central
L'hypnose :
l'alcoolisme est une maladie mentale et l'alcool est le médicament...
c'est aussi un vide spirituel que l'on veut créer chaque fois que l'on va vers la bouteille...notre vie est peuplée d'émotions heureuse et de souffrances.
ce que l'alcool va adoucir et anesthésier, sont les souffrances...
qui sont enterrées dans notre inconscient grâce à un mécanisme d'auto défense...la seule façon éradiquer ce mal est de faire un ménage...
de repartir sur des bases propres...
ce que l'hypnose peut apporter pour ce but...doit être profond...radical...sans concessions car la maladie est plus forte que l'individu quand il /elle a ce problème
Il vous faut une thérapie sérieuse où vous allez vous engagez..remettant en cause toutes autres valeurs.
Il faut se reconstruire ,après avoir fait le ménage sur des valeurs apprises qui vous ont menées ou vous en êtes maintenant. Il n'y a pas de raccourci !
comme dit justement Alcool Anonyme c'est avant tout une maladie de l'âme.
souvent qui a des racines traumatiques sérieuse, avec lesquelles il ne faut pas négocier...il faut les reconnaitre...pardonner ceux qui vous ont fait du mal
vous pardonner pour avoir pris ce chemin. et admettre une force spirituelle dans votre vie.
sous dépendance nous sommes sous l'effet du déni...il faut casser ce cycle...

l'alcoolisme est une maladie mentale et
                                 l'alcool est le médicament ... 

Pour moi l'essentiel est effectivement dans ces deux phrases
ce n'est pas facile mais au combien, récompensé par un accès au bonheur! 
face a l'alcoolisme il n'est q'une seule guérison possible
l'abstinence...
la gestion de la consommation n'est en fait qu'une justification pour
remettre sa propre tête dans le sable!
Le problème de l'alcoolique est enterré dans l'inconscient et enregistré comme médicament...à chaque fois que survient une idée qui ne trouve de réponse que dans l'ivresse
cette idée est souvent associé dans l'inconscient à un traumatisme...
perçu comme grave et insurmontable...
c'est de ce traumatisme qu'il faut s'occuper et résoudre avant toute chose pour avoir l'assurance de la résolution du problème.
pour moi un bon client est un client guéri...
ce qu'il faut savoir s'est que les structures de notre société favorise l'esclavage sous toutes ces formes et que les dépendances en sont les manifestations...l'alcoolisme en étant une des plus apparente.

MÉDICAMENTEUX DU SEVRAGE
Dans le domaine des addictions, la découverte d’un médicament pouvant permettre l’arrêt du comportement addictif et des envies de consommer ("craving") est un enjeu majeur. Le médicament ne fait pas de miracle . Certaines prescriptions peuvent être néanmoins très utiles dans une démarche d'arrêt. Les résultats sont d'autant plus durables lorsque les médicaments sont associés à un ensemble de mesures ( séances de psychothérapie avec moi ou n'import quel psychothérapeute, l'auto-hypnose, sophrologie, méditation)
L'objectif : mettre en place l’abstinence en toute sécurité pour le patient. 
Dans la plupart des cas, le choix se porte sur des médicaments de la classe des benzodiazépines. Ils permettent non seulement de limiter les tremblements, l’anxiété et l’insomnie dus au sevrage mais préviennent les crises d’épilepsie et le delirium tremens. En général, la prescription ne dépasse pas cinq jours. On leur associe souvent des vitamines (B1 et PP) qui viennent combler les carences fréquentes chez les personnes alcoolo-dépendantes, carences qui peuvent être à l’origine de graves troubles neurologiques.
Enfin, en complément de ces traitements, une attention accrue est portée à la réhydratation du patient en sevrage (plusieurs litres d’eau par jour pendant la phase critique des cinq premiers jours).  En effet, l’arrêt de la consommation entraîne une déshydratation massive.
Après cette étape de sevrage, d’autres médicaments peuvent être prescrits afin d’aider à maintenir l’abstinence. Ils reposent soit sur la diminution de l’envie de boire, soit sur la dissuasion (la prise d’alcool concomitante au traitement provoque des réactions désagréables).
Dans tous les cas, c’est un accompagnement global médico-psycho-social au long cours qui est le plus à même d’apporter un mieux-être aux personnes en difficulté avec l’alcool. 
SYNDROME DE SEVRAGE ALCOOLIQUE
Personnes à risque
- consommation prolongée de grandes quantités d’alcool
- antécédents de convulsions généralisées
- antécédents de delirium tremens
- besoin de boire de l’alcool tôt après le réveil
Syndrome de sevrage pour les personnes à risques
- débute 6 à 12h après la dernière prise d’alcool
- hyperactivité sympathique avec tremblements, tachycardie, HTA, sudations, hyperthermie, hyperglycémie, hypokaliémie, symptômes anxieux et dépressifs
- évolution habituelle sur une semaine
- formes sévères : crises convulsives (48 premières heures), hallucinations, delirium tremens : hyperthermie, tremblements généralisés, confusion, hallucinations (risque mortel évalué à 15% dans les cas de dépendance très grave)

Complications
par carence en vitamine B1
- encéphalopathie de Gayet-Wernicke : tableau aigu avec confusion, ataxie et troubles oculaires (nystagmus, paralysie) avec risque de coma et de mort
- syndrome de Korsakoff : tableau chronique, soit irréversible, avec amnésie antérograde (faits récents) et affabulation compensatrice

Traitement
Il consiste en :

- réhydratation par voie parentérale veineuse par un soluté type glucosé à 5 % + 4 g NaCl + 2 g KCl ; ou boire de boisson sucré/salé

- vitaminothérapie B1 (surtout si malnutrition) : 300mg/j po (ou IV), voire 500 mg/j (encéphalopathie de Gayet-Wernicke )B6 qui ne prévient, ni ne traite le delirium tremens lui même mais qui prévient le risque de syndrome de Korsakoff ou de Gayet-wernicke. Elle est indispensable d'autant qu'une perfusion de glucosé est mise en place (dépletion vitaminique induite par le glucosé) ; 

- la contention physique qui doit rester limitée aux cas où il existe un risque d'arrachage de la perfusion ; 

- sédation par benzodiazépine  ex. diazépam (ValiumR po (10 à 20 mg/heure) ou (si delirium) iv 
Tous les médicaments comportent des effets secondaires qui se distinguent notamment par leur fréquence, leur gravité et leur réversibilité. Chaque individu va réagir différemment à l’introduction d’un traitement et ne va pas forcément expérimenter les effets décrits ci-dessus. Il est impératif d'être suivi par un médecin lors de toute prise de médicaments.
- environnement calme le moins anxiogène possible : chambre éclairée, mots rassurants, peu de bruits ; 
-Les résultats sont d'autant plus durables lorsque les médicaments sont associés à un ensemble de mesures ( séances de psychothérapie avec moi ou n'import quel psychothérapeute, l'auto-hypnose, sophrologie, méditation) 

Quelques statistiques sur l'alcool :
la mort  
L’alcoolisme «est impliqué dans 50% des accidents de voiture, 50% des homicides, 25% des suicides et dans un nombre important de maladies létales.
 Le Malade alcoolique développe les risques de
#  Cancer : bouche, gorge,oespophae,foie
# Maladies cardio-vasculaires : infarctus, hypertension artérielle
# Cirrhose du foie
# Pancréatite et diabète
# Maladies du système nerveux : névrite, atteintes de la mémoire, etc...
# Troubles psychiques anxiété, irritabilité, dépression, psychose,etc...
De nombreuses maladies sont liées à une consommation d'alcool. Celles-ci touchent l'ensemble de l'organisme. Vous trouverez ici des articles sur les différentes maladies, regroupées selon l'appareil ou le système touché: appareil digestif, système cardio-vasculaire et système nerveux. Vous trouverez aussi des informations sur les troubles psychiatriques associés à l'abus d'alcool et les importantes conséquences sur le développement de l'enfant lorsqu'une femme enceinte consomme de l'alcool.
poursuivre parcours de l'alcool dans le corps: http://www.alcooldanslecorps.ch
La prison 
Tout alcoolique est un jour ou l'autre confronté au monde judiciaire que ce soit pour conduite en état d'ivresse, violence, ou autres, corollaire de l'addiction alcoolique. Hors depuis quelques temps, le législateur a décrété l'état alcoolique circonstance aggravante d'une part et d'autre part les peines "plancher" pour récidives conduisent les alcooliques de plus en plus souvent à l'incarcération, les juges ne tenant aucunement compte qu'ils ont affaire à des personnes atteintes de maladie. En France, l'alcoolisme est la seule maladie conduisant immanquablement en prison. Les malades sont coupables d'être malades et condamner comme tels!
Certains diront que l'incarcération a le mérite de les désintoxiquer. Désintoxication physique, certes, puisque l'alcool est absent des milieux carcéraux, mais qui ne résout rien, puisque la dépendance mentale à l'alcool n'est pas pris en charge autrement que par l'administration de substances médicamenteuses.
la psychiatrie 

Alcool et maladies psychiatriques : des relations complexes ! Les troubles et maladies psychiatriques tels que la dépression, l'anxiété, la schizophrénie ou la paranoïa sont plus fréquents chez les buveurs à problème et plus encore chez les sujets dépendant de l'alcool qu'au sein d'une population témoin. L'association la plus forte concerne les troubles anxieux (anxiété généralisée, attaques de panique, syndrome de stress post-traumatique), retrouvés chez 36,9% des sujets alcoolo-dépendants.
L'entretien motivationnel
Dans l’entretien motivationnel je vise à vous amener  vers un changement de comportement. Je vous donne l’occasion d’explorer et de résoudre votre ambivalence. L’ambivalence face à la consommation d’alcool (boire ou ne pas boire ?) bloque en effet une perspective de changement. L’entretien se déroule dans une ambiance chaleureuse et empathique, sans confrontation, avec votre participation active. Vous pouvez exprimer vos difficultés, votre ressenti. L'ambiance vous permettre de vous sentir comprise et vous serez d’avantage disposée à vous ouvrir et à partager vos expériences, ce qui me permet de vous représenter quelles sont vos ressources, vos qualités, vos points faibles face au processus de changement et vos croyances autour de la consommation d’alcool. Dans un entretien thérapeutique motivationnel. Je part du principe que la décision finale de changement appartient à vous. Les arguments défensifs déployés par vous face au changement ne sont pas débattus. Au contraire, je me conforme à  votre point vues  et je vous encourage à verbaliser votre résistance. Vous êtes responsable des choix et des actions que vous  entreprenez et je vous soutiens dans vos efforts. Je vous accompagne  dans l’exploration des contradictions entre ce que vous êtes, et ce que vous souhaitez être. Dans le cadre d’un entretien motivationnel, c’est vous-même qui indiquez les raisons pour lesquelles vous devriez être abstinent et qui dressez une liste des problèmes causés par  votre consommation.
L’entretien motivationnel est composé de trois sessions, chacune de 50 minutes, sur une durée de 8-12 semaines.
L'intervention brève
Ce que l’on appelle "interventions brèves" ne peut être défini de manière univoque. Selon le contexte et les opinions des praticiens, on constate une certaine variété sur le contenu de l’intervention brève, sur sa durée ainsi que sur les modalités de sa réalisation. Néanmoins, les interventions brèves sont toujours définies pour le public, avec les mêmes objectifs et selon un type de relation soignant-patient semblable.
Public : l’intervention brève s’adresse aux consommateurs d’alcool à risque et aux personnes alcoolodépendantes.
Objectifs : elle vise en priorité une réduction de consommation d’alcool et non une abstinence. Plus précisément, elle incite les consommateurs à risque à réduire le niveau de consommation d’alcool et encourage les alcoolo-dépendants à entamer un traitement spécialisé. Cette réduction du niveau de consommation d’alcool passe par une prise de conscience des effets négatifs de la consommation d'alcool et par une motivation au changement de comportement. Les entretiens ont des composantes communes tels que des commentaires sur les effets indésirables et nocifs de l'alcool, la comparaison entre la consommation de l'individu et les normes de consommation d'alcool.
 Cette intervention brève est divisée en six étapes :
Ouvrir le dialogue, Conduire le dépistage Informer le patient,Tester la motivation, Motiver le patient, Fixer des objectifs 

Efficacité
Dans la littérature, l’intervention Brève est présentée comme l’intervention thérapeutique la plus efficace face à un problème d’alcool. Les différentes études montrent que les consommateurs d’alcool à risque ont réduit leur consommation d’alcool de 20% en moyenne, un tiers d’entre eux revenant à une consommation à faible risque. Cette efficacité est démontrée aussi bien chez les hommes que chez les femmes et aussi bien auprès des patients hospitalisés qu’auprès de ceux qui fréquentent un service ambulatoire. L’efficacité des interventions brèves s’explique en grande partie par le fait qu’il s’agit d’une intervention précoce et préventive. En effet, il est certainement plus facile de changer les habitudes de consommation d’alcool d’un consommateur à risque tant que la dépendance n’est pas encore présente. Par ailleurs, ces interventions sont peu coûteuses (en temps et en argent) et aident à diminuer les charges sociales et les souffrances occasionnées par l’alcool.

Des études comparatives démontrent que l’efficacité d’une intervention n’est pas forcément proportionnelle à sa durée et que des interventions brèves, voire celles qui ont une forme très réduite, peuvent être très efficaces. Cependant, les rappels et l’extension de l’intervention dans le temps augmentent et maintiennent les effets positifs de cette dernière.

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Dans ce traitement, l'alcoolisme est plus considéré comme une habitude inadaptée que comme une réaction purement physiologique. Selon cette conceptualisation, le fait de boire devient un moyen de faire face aux situations difficiles, aux mauvaises humeurs et aux pressions des pairs. De ce fait, il s’agit d’apprendre au patient à reconnaître les situations risquant de favoriser la consommation d’alcool, d’apprendre à prévenir cette consommation et de mettre en place des stratégies qui permettent de déconditionner l’individu confronté à des circonstances ou à un environnement qui l’amène à boire.

La thérapie cognitivo-comportementale comporte plusieurs techniques. En général, une thérapie cognitivo-comportementale pour l'alcoolisme comprend des techniques telles que la prévention de rechute, l'acquisition des compétences sociales et les approches de renforcement communautaire.

DES RAISONS D’ARRÊTER DE BOIRE

Pour réussir à arrêter de boire de l'alcool, il faut être convaincu du bien-fondé de cette décision.
Commencez par faire la liste des raisons pour lesquelles vous voulez arrêter de boire.
Vous pouvez ensuite afficher cette liste chez vous.

Raisons pour lesquelles je veux arrêter de boire de l'alcool:
Voici ce que nous ont dit des ex-alcoolique  qui ont participé à une enquête réalisée à propos de leur expérience de l’arrêt de l'alcoolisme:
- “J’éprouve une certaine fierté“. “J’ai éprouvé la satisfaction d’avoir remporté une victoire“.
- “On importune moins son entourage“. “Cela me revalorise aux yeux de mes proches“. “Ma famille est très satisfaite“.
- “J’ai plus d’énergie“. “Je suis en meilleure forme“. “Je me sens plus frais, le matin au réveil“.
- “Je suis moins fatiguée“. “Je me sens beaucoup mieux“.
- “Mes performances sportives se sont améliorées“.- “J’ai redécouvert les goûts et les odeurs“.
- “Je dépense moins d’argent“. “J’économise 60 euros par semaine (un plein d’essence)“.
- “On n’est plus obligé de penser tout le temps à procurer une bouteille“.
- “J’ai meilleure mine“.
- “Je n’ai plus à me préoccuper de mon foie“.
- “Je ne tremble  plus“. “Je n’ai plus mal à la tête“. “On a une meilleur peau“.
-“Je suis moins nerveuse“.

-“Je veux être enceinte“.

-“Je veux donner un bon exemple à mes enfants“.

- « je veux trouver un travail »
- « je veux m’intégrer dans la société »
- « Je veux récupérer mes enfants »
- «  Je veux profiter de ma famille »
-...



Les avantages d’arrêter de boire de l'alcool  pour votre santé

• En arrêtant de boire, vous diminuez immédiatement et de façon importante les risques pour votre santé. Quels que soient votre âge et votre état de santé, il n’est JAMAIS tard pour arrêter de boire.
• Les personnes qui arrêtent de boire de l'alcool avant l’âge de 50 ans divisent par 2 leur risque de mourir dans les 15 années suivantes, par rapport à celles qui reste alcoolique.
• Les femmes qui cessent de boire de l'alcool avant d’être enceintes ou au début de leur grossesse réduisent les risques pour leur enfant et pour elles-mêmes.
• Les parents qui arrêtent de boire diminuent les risques de maladies de foie et cardiovasculaire pour leurs enfants, ainsi que le risque de mort subite du nourrisson.
• Si vous avez déjà une maladie due à l'alcoolisme, arrêter de boire diminue les risques de complications de cette maladie.

QUELQUES STRATÉGIES POUR VOUS PRÉPARER À ARRÊTER DE BOIRE DE L'ALCOOL 

Comme des millions d’ex-alcoolique, vous êtes capable d’y arriver.
Pour réussir, vous devez préparer convenablement votre tentative d’arrêt. 
Voici les techniques que les ex-alcoolique ont utilisées durant cette étape de préparation.

Numéro 1: Obtenez du soutien

Beaucoup d’ex-alcoolique ont dit que l’aide de leur entourage a été un élément essentiel de leur réussite.
Parlez autour de vous de votre intention d’arrêter de boire de l'alcool. Cherchez l’appui de personnes de confiance. Méfiez-vous cependant de certains alcooliques ou des buveurs d'alcool, qui peuvent vous envier. Recherchez surtout le soutien des sobres.
Si votre conjoint est alcoolique, incitez-le à arrêter également de boire avec vous
A deux, on peut partager son expérience et s’entraider. 
-Je peux aussi vous accompagner ce qui augmente sérieusement vos chances de succès!
- Profitez des occasions favorables;
Plusieurs événements incitent à réfléchir sur l’habitude de boire: tremblement, difficulté à prendre des décisions, perte le travail,  maladies de foi, grossesse, naissance d’une enfant,mariage, anniversaire de mariage, maladie d’un alcoolique  dans votre entourage, la menace de perdre le partenaire, séparation,.. etc.
Profitez de ces occasions pour arrêter de boire, mais n’attendez toutefois pas trop: le «moment magique»où l’arrêt est facile n’existe pas.

-Evitez absolument de reprendre une gorget 
Très souvent, le fait de reprendre un verre conduit  les ex-alcoolique à rechuter. 

Après avoir arrêté, il est TRÈS IMPORTANT
            d’éviter de reprendre ne serait-ce qu’une gorget de l'alcool.


numéro 2: LA LISTE DES RAISONS D’ARRÊTER DE BOIRE DE L'ALCOOL 

Commencez par faire la liste des raisons pour lesquelles vous voulez arrêter de boire.
Vous pouvez ensuite afficher cette liste chez vous.

Ecrivez ou cochez toutes les raisons que vous avez pour arrêter de boire de l'alcool. Même si cela vous semble évident, il est important de l'écrire.

- Je ne suis pas fier de moi et je me sens abattu par cette dépendance.
- J'importune mon entourage, cela me dévalorise aux yeux de mes proches.
- Ma famille n'est pas satisfait.
- Je me sens fatigué. Je me sens pas bien.
- Je me sens pas frai le matin au réveil.
- Mes performance sportives diminuent.
- je dois en permanence savoir que j'ai a porter de mains une bouteille d'alcool 
- J 'ai une mauvaise mine.
- Je suis nerveuse très souvent.
- J'en ai assez d'être esclave de l'alcool 
- J'en ai assez de gâcher de l'argent en l'alcool
- J'ai envie de tomber enceinte et d'avoir des enfants
- Je ne veux plus donner le mauvais exemple à mes enfants ou à mes petits-enfants
- j'ai peur de ne plus pouvoir être là pour mes enfants ou mes proches
- j'ai peur que ma compagne me quitte
- j'ai des problèmes de santé liés à l'alcool 
- J'ai des problèmes de santé que l'alcool  aggrave
- j'en ai assez de mal  à la tête et tremblement 
- J'en ai assez des rhumes 
- J'ai des problèmes cardiaque 
- J'ai peur de souffrir d'une longue maladie
- J'ai peur de mourir avant l'heure
- Je subis des pressions de la part de mes proches ou de mes amis
- Mon médecin ou mon dentiste me demande d'arrêter
- Je ne supporte plus l'odeur de l'alcool et d'avoir mauvaise peux
- Je ne suis pas à l'aise quand je suis avec des non-alcoolique
- Je ne veux pas avoir les dents jaunes
-Je ne veux pas vieillir prématurément 

-.........



                   Numéro 3:     Evaluez votre dépendance

• Combien de verre buvez-vous par jour, en moyenne: ….verre de …. / jour.
• Le matin, combien de temps après vous être réveillé buvez-vous votre premier verre? 
Vous avez associé l'alcool  à certaines activités ou à certains évènements. Quels sont les moments typiques où vous buvez? Cochez tous ceux qui correspondent.

Au réveil-Au petit déjeuner-Avec une tasse de café ou de thé-En conduisant-En attendant le bus ou le train-Quand je travaille-Quand je me concentre-Quand j'étudie-Quand je fais une pause au travail-Avant une réunion de travail-En rentrant chez moi du travail-Quand je suis dehors-Pendant le repas de midi-Comme apéritif , Pendant le repas du soir- Comme digestif, Avant d'aller me coucher-Quand je suis au bar-Quand je suis au restaurant-Quand je suis à une soirée-Quand je fume une cigarette-Quand je suis chez des amis-Quand je rencontre de nouvelles personnes-Après faire du sport, Dans certains endroits spécifiques de la maison-Après l'amour-Quand je suis tout(e) seul(e)-Quand je me sens stressé(e)-Quand je suis en colère-Quand je m'ennuie-, Quand je suis triste, Quand je me sens timide, Quand je me sens seul(e)-Après m'être disputé(e)-Quand je parle au téléphone-Quand je lis-Devant l'ordinateur-Devant la télévision,....

Si vous avez déjà essayé d’arrêter de boire d'alcool:
• Lors de votre précédente tentative, avez-vous ressenti des syndromes de sevrage ? Non/oui
Si vous buvez  plus de 5 verre par jour, ou vous buvez moins de 30 minutes après le réveil vous avez ressenti des syndromes de sevrage lors de votre tentative précédente,je vous recommandons vivement apprendre l'auto-hypnose ou la sophrologie ou la méditation.

Tenez un journal du boire
Beaucoup d’ex-alcoolique ont trouvé que remplir un journal leur a permis de mieux contrôler leur habitude de boire et de rompre les automatismes. Ils ont dit que cela leur a ouvert les yeux sur une habitude qu’ils croyaient connaître. Pourquoi ne pas tenter l’expérience suivante: 
pendant quelques jours, gardez une photocopie du journal dans votre porte de feuille et remplissez-le avant de prendre un verre.
Chaque soir, relisez votre journal et faites le point.    


Numéro 3: comment vous êtes devenu alcoolique: 
                           « les bénéfices secondaires»


Les gens boivent pour deux raisons principales : 
Par habitude et le fait que l'alcool procure un avantage caché qui permet de gérer les émotions dans certains circonstances, ce qu'on appelle «  les bénéfices secondaires » si ce n'est pas à la suite d'un trauma 
Réfléchissez bien et identifiez le(s) bénéfice(s) secondaire(s)que vous en retirez :
Cochez ceux qui vous parlent :
- Prendre du temps pour moi
-Marquer une transition
- se sentir en confiance
-Sentir l'appartenance à un groupe
-Me distraire l'esprit
- se sentir courageuse
- vaincre ma timidité
-Me donner une récompense
-Faire quelque chose pour moi
-partager quelque chose avec mon partenaire
-Je décide quelque chose pour moi
….

                                              








ARRÊTER D’UN SEUL COUP OU DIMINUER PEU À PEU?


Vous pouvez arrêter de boire de l'alcool  d’un seul coup ou diminuer peu à peu le nombre de verre que vous buvez. La plupart des ex-alcoolique ont arrêté d’un seul coup,( si c'est moins 7 verres par jours)  c’est la méthode que je vous recommande. 

Toutefois, pour être efficace, cette méthode demande une préparation adéquate.
Si vous préférez la méthode progressive, voici comment vous y prendre.

La méthode progressive:

La méthode progressive est surtout recommandée aux personnes qui boive plus de   7 verre  par jour. Après avoir diminué leur consommation jusqu’à 4 verres par jour, ces personnes devraient arrêter de boire d’un seul coup, car il est illusoire de croire qu’elles pourront tenir longtemps sans augmenter leur consommation.

-Supprimez les verres les plus faciles en vous aidant du journal du boire, supprimez les verres que vous buvez  par automatisme, sans réfléchir. 

-Ne buvez  que celles qui vous semblent indispensables.

- Espacez les verres et buvez lentement
Augmentez graduellement le temps entre 2 verres, jusqu’à ce que vous soyez capable de tenir plusieurs heures, ou toute une soirée sans boire.
-Abstenez-vous de boire de temps en temps. Essayez de tenir le plus tard possible dans la matinée sans boire. 

-Sortez pendant une soirée sans boire. 
- Achetez une bouteille à la fois
- Evitez de constituer des réserves.
- Modifiez vos habitudes
-Si vous buvez après le réveil, prenez plutôt une douche ou préparez immédiatement votre petit-déjeuner. 

-Si vous avez l’habitude de boire pendant le repas, buvez de l'eau
-Si vous avez l’habitude de boire dans un certain fauteuil, évitez pendant quelque temps de vous y asseoir.

-Limitez les endroits et les occasions où vous buvez désignez quelques endroits où vous êtes autorisé à boire et évitez de boire ailleurs (p. ex. au bar, dans votre appartement, en présence d’enfants, en présence de non-alcoolique).


UN HOMME (OU UNE FEMME) AVERTI(E) EN VAUT DEUX!
-En cas où vous arrêter de boire sans mon aide; préparez-vous à surmonte r les difficultés que vous pourriez rencontrer après avoir arrêté de boire, vous augmenterez ainsi vos chances de succès. 


- Réfléchissez à l’avance à la façon de faire face:
1) Aux situations qui donnent envie de boire.
2) Au cas où, par accident, vous reprendriez une ou plusieurs verres.
3) Aux troubles causés par le manque de l'alcool.









                   Numéro 4:  Comment gérer les Situations à risque

Certaines situations sont particulièrement favorables à la rechute. Il est utile d’apprendre à reconnaître ces situations et de préparer une stratégie pour résister à l’envie de boire dans chacune d’entre elles. Pour cela, commencez par remplir le questionnaire ci-dessous. Vous pouvez aussi lire nos conseils sur la gestion des situations à risque
Si par accident, vous reprenez un ou quelques verres.

Dès maintenant préparez un plan d’urgence le cas où vous reprendriez quelques verres, car si vous ne réagissez pas, vous risquez fortement de recommencer à boire:
• Rappelez-vous votre engagement de ne plus boire.
• Evitez de vous adresser des reproches.
• Considérez cet accident de parcours comme un événement normal qui permet d’apprendre, et non pas comme un échec.
• Faites appel à l’aide de vos proches.
• Faites le point, analysez les raisons qui vous ont incité à reprendre quelques verres..
• Surtout évitez de recommencer à boire régulièrement.
N’achetez pas de l'alcool, jetez les bouteilles en votre possession.
Journal de bord
De nombreux (ex-)buveurs nous ont dit que ce journal leur avait ouvert les yeux sur une habitude qu'ils croyaient connaître. La connaissance du problème est une étape très utile, voir capitale, pour réussir à arrêter.
Vous pouvez:
Imprimer le journal ou le reproduire dans un carnet.
Le conserver à portée de main.
Le remplir à chaque envie de consommer.
Et enfin le relire le soir ou quelque temps plus tard pour faire le point.
 

Journal n°1 Date:
envie n°
heure
lieu, activité, personnes présentes
humeur ou raison*
comment résister à cette envie
importance de l'envie**
1





2





3





4





5





6





7





8





9





10





* Humeur: neutre, inquiet, stressé, en colère, déprimé, content, détendu, fatigué, s'ennuie.

** très importante (++); importante (+); pas très importante (-)


Journal n°2 Date:
envie n°
heure
lieu, activité, personnes présentes
humeur ou raison*
comment résister à cette envie
importance de l'envie**
11





12





13





14





15





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20





* Humeur: neutre, inquiet, stressé, en colère, déprimé, content, détendu, fatigué, s'ennuie.
** très importante (++); importante (+); pas très importante (-)

Journal n°3 Date:
envie n°
heure
lieu, activité, personnes présentes
humeur ou raison*
comment résister à cette envie
importance de l'envie**
21





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* Humeur: neutre, inquiet, stressé, en colère, déprimé, content, détendu, fatigué, s'ennuie.

** très importante (++); importante (+); pas très importante (-)

Journal n°4 Date:
envie n°
heure
lieu, activité, personnes présentes
humeur ou raison*
comment résister à cette envie
importance de l'envie**
31





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33





34





35





36





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38





39





40





* Humeur: neutre, inquiet, stressé, en colère, déprimé, content, détendu, fatigué, s'ennuie.

** très importante (++); importante (+); pas très importante (-)


Symptômes de sevrage
Lorsqu’ils arrêtent de boire, sans hypnose certains des alcooliques ressentent des symptômes de manque ou de sevrage. Ces symptômes diminuent après 5 jours puis disparaissent complètement après 21 jours.
L'auto-hypnose, la sophrologie et la relaxation atténuent fortement ces symptômes, voire les éliminent complètement. 

Le tableau ci-après décrit ces symptômes et propose des stratégies pour y faire face.
Situation à risque Ma stratégie ….................................................................
pour résister aux verres dans cette situation       ...........................................
En compagnie d’autres personnes qui boivent                  ............................
Pendant un repas ou apéro ...........................................................................
En cas de stress ou de déprime......................................................................
En cas de besoin urgent de boire ..................................................................
Autre situation: ......................................

Numéro 5:     Que faire  ?    
                       
Envie irrésistible : 
- Attendre que ça passe (en général 3 à 5 minutes).
- S’occuper, 
- Commencer une activité. 
- Penser à autre chose, se concentrer sur son travail.
- Boire de l’eau, 
- Mâcher un chewing-gum ou un bonbon.
- Manger quelque chose (p. ex. un fruit).
- Respirer plusieurs fois profondément.
- Faire un exercice de relaxation.
- Se laver les dents.
-Se dire que ces envies diminuent après quelques jours.

-Je change de pièce ou d'endroit

- Je sors dehors
- Je vais me promener
- Je fais un tour en voiture
- Je pratique un hobby
- Je planifie mes prochaines vacances
- Je feuillète un magazine ou un journal
- Je surfe sur internet
- J'écris dans mon journal personnel
- J'appelle un(e) ami(e) pour discuter
- Je tchatte en ligne avec un(e) ami(e)
- J'écris un e-mail ou une lettre à un(e) ami(e)
- Je bois une tisane
- Je bois un verre d'eau
- Je mange un petit encas sain (orange, pomme, carotte)
- Je fais la liste des choses que je vais acheter, de ce que je vais faire avec l'argent que j'ai épargné en ayant arrêté de boire
- Je joue au solitaire avec des cartes, sur mon téléphone, sur mon ordinateur
- Je joue à un jeu vidéo
- Je fais des mots croisés
- Je lis le chapitre d'un livre
- J'écoute de la musique
- Je fredonne une chanson
- Je regarde une vidéo sur YouTube
- Je joue avec une pièce de monnaie ou un petit objet
- Je m'étire ou je fais un peu de yoga
- Je me lave les dents
- Je prends une douche ou un bain
- Je respire plusieurs fois profondément


Irritabilité:
-Faire une pause,

         Faire une sieste.
                 - Faire du sport.
                         -une promenade, 
                           - prendre une douche,
                                - utiliser une technique de relaxation.
-
Mal de tête:
- Dormir davantage.     

            - Eviter de boire du café et de fumer .
                    -  Faire un exercice de relaxation.
                                        - L'auto-hypnose ou méditation

tremblement et sueur :
        évitez les nourritures grasses, manger des sucres lent
	boire énormément de l'eau
                manger les aliments qui contient du vitamine B1 B6
                            Faire un exercice de relaxation.
                                    L'auto-hypnose ou la méditation



            Numéro 6 : PASSEZ À L’ACTION!
                                                Fixez une date


Après vous être préparé, le moment est venu de passer à l’action! 

Commencez par prendre la décision ferme d’
				arrêter de boire de l'alcool. 

De nombreux ex-alcooliques ont affirmé que cet engagement ferme envers eux-même sa fait la différence entre les tentatives réussies et ratées.

Fixez une date: 
Il est important de fixer la date jour où vous arrêterez de boire de l'alcool  et de vous en tenir à cette date. 
De nombreux alcooliques attendent la venue d’un «moment idéal». 
Ils se disent:
“J’arrêterai lors des prochaines vacances, quand j’aurai trouvé du travail, après mes examens“, :
“J’ai trop de soucis en ce moment“. Le moment idéal ne se présentera
jamais. 

Puisque vous avez décidé d’arrêter de boire, pourquoi attendre davantage?

Prenez l’initiative et fixez une date d’arrêt 
                                                    dans les 90 prochains jours!

Préparez-vous pour le jour J

La veille de la date que vous aurez fixée pour arrêter de boire de l'alcool, jetez toutes vos bouteilles, n’en conservez nulle part. 
Faites disparaître les allumettes, briquets et cendriers.
Parlez de votre tentative d’arrêt à votre famille, à vos amis et à vos collègues.
Demandez-leur de vous soutenir et d’être compréhensifs si vous êtes de mauvaise humeur. Demandez aux buveurs de respecter votre décision.



   Numéro 7: Passez un contrat avec vous-même

Pourquoi ne pas signer un contrat avec vous-même, comme celui qui est proposé
ci-dessous?
Cela peut vous aider à vous en tenir à votre décision.

Contrat Non Buveur de

Je m'engage à arrêter de boire le Jour: Année:


Mes raisons d'arrêter sont:

1. 

2. 

3. 


Mes activités pour me préparer à l'arrêt :

1. 

2. 

3. 

Mes bénéfices secondaires ( mes besoins profonds) :
1. 

2. 

3.
Ma Signature/Nom:



Signature/Nom de la personne qui me soutient:





POUR LES PERSONNES QUI ONT DÉJÀ TENTÉ SANS SUCCÈS D’ARRÊTER DE BOIRE DE L'ALCOOL 

La rechute est un phénomène normal si vous fait partie de processus d’arrêt sans aide un professionnel . En moyenne, les ex-alcoolique  ont fait 4 tentatives sérieuses d’arrêter de boire de l'alcool  avant d’y parvenir pour de bon. Il faut essayer encore et encore. 

Comme dans les autres domaines, l’apprentissage se fait ici par la répétition. Dites-vous que votre tentative d’arrêt vous a permis d’acquérir de l’expérience et que cela augmentera les chances de succès de votre prochaine tentative. 

Avoir rechuté ne signifie pas que vous êtes incapable d’arrêter de boire de l'alcool, mais que vous n’avez pas réagi correctement, dans une situation défavorable. 
Vous avez été capable de tenir plusieurs jours ou plusieurs mois sans boire un verre d'alcool, cela prouve que vous êtes tout à fait capable de vivre sans alcool. 
Dites-vous aussi que votre prochaine tentative sera différente de la précédente, puisque cette fois-ci vous bénéficiez mes conseils et ces informations.

Réfléchissez aux circonstances de votre rechute et à la façon de mieux résister aux  bouteille  dans des circonstances similaires. vous aidera à avoir davantage de succès la prochaine fois. 
Quelques astuces pour ne pas recommencer
Efficaces et simples à utiliser, les outils proposés ici vous aideront à renforcer votre motivation. Il ne s'agit en aucun cas de méthodes "miracle", mais ces astuces peuvent vous rendre service.  Elles vous permettront de vous préparer aux situations à risque et vous offrirons des clés d'analyse pour éviter la rechute. N'hésitez pas à vous en servir comme d'une "boîte à outils".

Analyse d'une rechute
Voici une petite fiche que vous pouvez reproduire ou imprimer. En cas de difficultés, elle vous sera utile pour comprendre pourquoi vous avez rechuté. Une rechute, même si elle peut paraître décourageante, peut être comprise plutôt comme une étape malheureuse mais utile vers l'abstinence, une occasion d'apprendre.
Si vous arrivez à identifier ce qui vous pousse à rechuter dans une situation particulière (par exemple, présence de tiers qui boivent de l'alcool, tristesse, besoin d'une récompense après une réussite professionnelle, consacrer du temps à soi, arrêter la pression sur soi, supporter la solitude,etc.), à l'avenir, vous arriverez mieux à faire face à de telles situations, à choisir des stratégies pour résister à l'envie de boire.


Décrire les circonstances de ma dernière rechute, pour m'aider
à en comprendre les raisons et à ne plus recommencer

Analyse de rechute

Jour de la semaine:..................................Heure:............Lieu:........................................................................................Mon activité:..........................................................................Personnes présentes:............................................................Mon humeur:.........................................................................La raison qui m'a poussé à boire un verre:.....................................................................................................Comment éviter de boire la prochaine fois dans les mêmes circonstances?.....................................................................................................
		
Les 5 règles anti-rechute
Voici quelques points essentiels à ne pas oublier concernant la rechute.
1. Rester motivé: faire une liste avec des avantages d'avoir arrêté de boire de l'alcool. Lisez la liste régulièrement.
2. Eviter de reprendre ne serait-ce qu'un verre. Il est plus facile de refuser le premier que le second.
3.Préparer un plan d'urgence pour le cas où vous consommeriez à nouveau :
Surtout évitez de recommencer à boire régulièrement. N'achetez pas d'alcool, jetez l'alcool en votre possession
Analysez les raisons pour lesquelles vous avez bu avec l' Analyse de rechute
Considérez cet accident de parcours comme un événement normal qui permet d'apprendre, et non comme un échec
Ne vous adressez pas trop de reproches
Faites appel à l'aide de vos proches ou votre psychothérapeute
4. Si vous avez des symptômes de sevrage (tremblements, irritabilité, nervosité, angoisse, dépression, problèmes de concentration, troubles du sommeil, appétit augmenté, envie irrésistible de boire), consultez rapidement votre médecin traitant et/ou votre psychothérapeute.
5. Réfléchir aux circonstances de vos précédentes rechutes avec l'Analyse de rechute. Mieux vous connaîtrez les situations à risques de rechute plus vous parviendrez à y faire face ou à les éviter.
Comment résister à l'envie de boire en société?
[Source: CLAUDE UEHLINGER & MARLYSE TSCHUI (2006) "Quand l'autre boit: Guide de survie pour les proches des personnes alcooliques." Extrait du chapitre "l'après-sevrage".]
"Les situations à éviter à tout prix sont les moments passés en compagnie de gens qui boivent beaucoup. Ce sont des situations à haut risque, des déclencheurs qui jouent quasiment un rôle de réflexe sur le réveil de l'appétit de l'alcool. Une personne qui se met à l'abri des tentations et parvient à s'éloigner des amis avec lesquels elle avait l'habitude de consommer diminue fortement le risque de rechute.
 Cette perspective inquiète les hommes qui passaient leurs soirées au bistrot avec leurs copains. Ils s'exclament "Mais je vais me retrouver seul!" C'est vrai. Au début, ceux qui ont coupé avec leur ancien mode de vie le disent: "Depuis que je ne bois plus, j'ai l'impression de m'être coupé du monde et cela me pèse". Les gens qui consomment se retrouvent en bande dans les bars et les bistrots, ils offrent des tournées, et cela occupe leurs soirées. Ceux qui arrêtent de boire n'ont plus leur place dans ces groupes. Des patients ayant tenté l'expérience de passer quelques instants en compagnie de leurs anciens amis racontent que ceux-ci exerçaient une pression énorme pour qu'ils renoncent à commander une boisson non alcoolisée. Le groupe se sent menacé par l'abstinence. Il stigmatise celui qui ne boit pas. Si l'abstinent ne cède pas à la tentation, il s'exclut de lui-même quand il ne se fait pas exclure, et se retrouve seul. Mais ce n'est qu'un passage, car il se construira peu à peu un nouveau réseau relationnel"(...)

 
Par conséquence, mieux vaut:
éviter la compagnie des personnes qui boivent.
éviter les débits de boissons et les endroits fréquentés par les amis qui boivent encore.
si tout cela n'est pas possible, au moins se préparer à résister aux pressions des paires buveurs. Se rappeler ses motivations et s'entraîner à les faire valoir (comme un acteur devant la glace).

Comment éviter de recommencer à boire après un sevrage?
Il y a de nombreuses stratégies individuelles possibles pour éviter de recommencer à boire.  Sélectionnez celles qui vous conviennent le mieux.
Voici quelques principes généraux:
Évitez les situations qui vous conduisaient à boire de l'alcool. Pour faire face efficacement aux situations à risque de rechute ou pour réussir à les éviter, il est très utile de les avoir bien identifiées et analysées. C'est pourquoi, si vous avez rechuté, ne vous découragez pas et profiter de cette circonstance pour mieux comprendre ce qui vous pousse à la consommation.
Réorganisez votre temps libre: le fait de ne plus boire va générer du temps libre, sachez l'employer à la découverte de nouvelles activités dans des contextes où les possibilités de boire de l'alcool sont réduites.
Ecoutez vos émotions : vous avez certainement déjà eu des moments de plaisir durant lesquels vous profitiez pleinement de ce que vous faisiez. Créez autour de vous un contexte plaisant, surtout dans les moments libres . Par exemple : faites vous couler un bon bain chaud, faites une promenade, lisez ou écoutez un morceau de musique, etc. Réapprenez à ressentir de la satisfaction et du plaisir dans ce que vous entreprenez ! faites vous une liste des plaisirs simples ou complexes!
Changez vos relations: Si vous êtes dans un milieu où beaucoup de personnes boivent, la pression du groupe peut être extrêmement forte pour pousser à boire celui ou celle qui a arrêté. Il existe des groupes d'échange qui organisent des soirées et des activités sans alcool.
Soyez attentif/ive aux situations et circonstances qui peuvent perturber votre équilibre: signes de dépression, stress, problèmes affectifs, conflits, modifications dans les traitements, etc. et parlez-en aussitôt que possible à votre psychothérapeute


De nombreuses maladies sont liées à une consommation d'alcool. Celles-ci touchent l'ensemble de l'organisme. Vous trouverez ici des articles sur les différentes maladies, regroupées selon l'appareil ou le système touché: appareil digestif, système cardio-vasculaire et système nerveux. Vous trouverez aussi des informations sur les troubles psychiatriques associés à l'abus d'alcool et les importantes conséquences sur le développement de l'enfant lorsqu'une femme enceinte consomme de l'alcool.
pousuivre parcour de l'alcool dan le corps
http://www.alcooldanslecorps.ch


Numéro  8 : cherchez des souvenirs positifs

Quel que soit votre parcours de vie, il y a eu au moins un moment où vous étiez fier(e) et satisfait(e) de vous ou un moment de grande joie ou de bien-être, quel que soit le domaine. 
Cela peut être un souvenir récent ou un souvenir du passé lointain, même de votre enfance.

Il s'agit peut-être d'un objective que vous avez atteint ou d'une épreuve à la quelle vous avez réussi à faire face, ou d'un moment où vous étiez vraiment heureux.

Cochez les souvenirs positifs qui correspondent.
- J'ai passé un examen
- J'ai obtenu mon diplôme, certificat ou brevet
- J'ai obtenu une promotion ou une augmentation
- J'ai gagné une compétition sportive ou à un jeu
- J'ai reçu un prix
- J'ai réussi une belle performance
- J'ai appris à faire quelque chose de nouveau
- J'ai réussi à réparer quelque chose
- J'ai dépassé une peur
- J'ai guéri d'une malade
- J'ai reçu un beau cadeau
- J'ai eu un moment spécial
- J'étais en vacances dans un endroit spécial
- j'étais dans un merveilleux endroit dans la nature
- J'ai rencontré ou je suis sorti(e) avec une personne qui m'était chère
- J'ai eu moment romantique particulier
- Je suis tombé amoureux (euse)
- Je me suis marié(e)
- Je suis devenu(e) papa ou maman
- J'ai assisté à la naissance de mon enfant
- J'ai enfin dit ce que j'avais toujours voulu dire à une personne 
- Je me suis fait respecter
-J'ai surmonté un obstacle au travail

-......




MAINTENANT? vous que vous avez préparé correctement votre tentative d’arrêt en remplissant la check-list suivante:





CHECK-LIST OK

1- J’ai fait la liste des raisons pour lesquelles je veux arrêter de boire de l'alcool.
2- j'ai fais une psychothérapie avec Mme Sirous ou d'autre personne pour connaitre ma maladie 
2-J’ai fait la liste des bénéfices secondaires.
3- J’ai trouvé quelqu’un qui soutiendra mes efforts pour arrêter de boire de l'alcool.
4- J’ai fixé une date d’arrêt dans les 90 prochains jours.
5- J’ai fixé l’heure à laquelle je boirai  mon dernier verre.
6- J'ai appris une technique de relaxation ou d'auto-hypnose ou de méditation.
7- J’ai tiré les leçons de mes tentatives passées pour arrêter de boire de l'alcool.
8- J’ai jeté ou donné toutes mes bouteilles  et j’ai fait disparaître aussi le tire-bouchon .
9- J’ai identifié des stratégies pour résister à l’envie de boire dans les situations à risque :
en compagnie d’autres buveurs d'alcool.
en cas de stress, de déprime ou d’irritabilité ou manque de courage.
en cas de besoin urgent de boire un verre.
10- J’ai signé le «contrat avec moi-même» pour arrêter de boire de l'alcool.
11- J’ai trouvé mes souvenirs positifs
12- j’ai trouvé un endroit agréable!




VOICI 10 RÈGLES D‘OR 
POUR RÉUSSIR À ARRÊTER DE FUMER

1 Fixez une date d’arrêt et respectez-la.

2 Dès l’arrêt, évitez absolument de reprendre un seul verre d'alcool, même une seule  gorgé de l'alcool: le risque de rechute est trop important

3 Débarrassez vous de toutes vos bouteilles.

4 Écrivez la liste des inconvénients de l'alcool  et des bénéfices de l’arrêt, et relisez-la pour vous motiver.

5 apprenez de l'auto-hypnose, relaxation ou sophrologie. Qui atténuent les symptômes de manque (besoin impérieux de boire, déprime, anxiété,irritabilité, insomnies, difficultés de concentration, sudation, hypoglycémie, appétit augmenté) et assurent les  chances de succès. Ou prenez un rendez-vous avec moi  au 01 48 87 28 33

6 Demandez aux autres de ne pas boire en votre présence. Les premières semaines, évitez les endroits où l’on boit de l'alcool.

7 Obtenez du soutien. Avertissez votre entourage que vous avez arrêté de boire de l'alcool. Demandez leur d’être patients et de vous soutenir. 

8 Changez de routine pour éviter les endroits et les situations où vous aviez l’habitude de boire un verre d'alcool  ainsi que les personnes avec qui vous buvez, ou évitez d'être tout seul pour un certain temps si vous buviez en solitaire.

9 des activités de diversion pour faire face au besoin urgent de boire (p. ex. se promener, boire de l‘eau, respiration profonds, méditation). Le besoin urgent de boire ne dure que 3 à 5 minutes, il suffit d’attendre que ça passe.

10 Passer à l'action!


Après avoir arrêté, il est TRÈS IMPORTANT
   d’éviter de reprendre ne serait-ce qu’un verre d’alcool.

C'EST DÉCIDÉ,


           J'ARRÊTE DE BOIRE!

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